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19/03/2008

Un appel echoué pour raymond

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l'UEFA a confirmé en appel, mardi 4 septembre, à Nyon, en Suisse, la suspension du sélectionneur de l'équipe de France pour le match Italie-France comptant pour les qualifications à l'Euro 2008, qui se joue, samedi 8 septembre, à Milan.

L'UEFA avait sanctionné le sélectionneur français, le 27 août, "pour avoir discrédité le football", lui reprochant ses propos sur un match France-Italie Espoirs de 1999. "Ce n'est pas moi qui ai inventé les histoires d'arbitrage en Italie. Il y a eu des matchs achetés. Moi, j'ai connu un France-Italie espoirs, qualificatif pour les JO de Sydney, avec un arbitre acheté. Je me suis rarement fait autant arnaquer", avait déclaré Raymond Domenech au quotidien Le Parisien le 9 août. Arbitré par le Portugais Cardoso Cortez, ce match disputé en 1999 à Tarente avait été remporté par l'Italie (2-1) après prolongations et au bout d'une rencontre très houleuse. Cette défaite avait privé les Bleuets des Jeux olympiques.



Raymond Domenech avait fait appel de sa suspension, qui, indique la Fédération française de football, comprend "une interdiction de banc de touche, de vestiaire et de communication". La sanction est assortie d'une amende de 10 000 francs suisses (environ 6 000 euros). L'ultime recours pour Raymond Domenech reste désormais le tribunal arbitral du sport.

Le paris St germain stagne au classement

Vous voyez qu'il n'y pas la crise à Marseille... Je dis ça avant que vous ne me posiez la question..." Le président marseillais Pape Diouf peut plaisanter avec ses anciens collègues journalistes : en accrochant un match nul (1-1) au Parc des Princes, sur le terrain du Paris-Saint-Germain, son club s'est évité une période agitée.



Côté parisien, l'enjeu était exactement le même. Les adversaires d'un soir, clubs toujours ambitieux, n'ont, après un mois d'août marathon (sept rencontres), accroché qu'une seule victoire. Ce qui leur vaut d'émarger aux 13e (PSG) et 15e (OM) places.

Paul Le Guen ne parle pas encore de crise, mais plutôt de bilan "mitigé". Le technicien parisien répète souvent qu'il est là pour construire sur le long terme. "On n'a que 8 points en sept journées. On n'a pas réussi à gagner à domicile. Cela n'est pas suffisant, mais j'ai bon espoir, et je continue à penser que l'on peut travailler sur ces bases-là. Certains sont impatients, mais moi je soutiens les joueurs. S'ils manifestent la même volonté à chaque fois, on peut ambitionner des choses meilleures."

Paul Le Guen possède encore le luxe absolu de l'entraîneur : le temps. Ce n'était pas forcément le cas de son homologue marseillais, Albert Emon. Après la défaite à domicile face à Nice (0-2) dans la semaine, Pape Diouf avait fustigé ses joueurs, les comparant pour certains à des amateurs de "DH" (division d'honneur). Il avait épargné son entraîneur, qui aurait peut-être eu moins de chance après une nouvelle déconvenue.

Après le match, le petit rire d'Albert Emon lorsque fut évoquée la "quinzaine tranquille" qu'il allait pouvoir passer en disait long. Les joueurs marseillais estiment, eux, avoir répondu sur le terrain. "Les propos du président nous ont un peu piqués au vif, expliquait le meneur Samir Nasri. Ce soir, on a fait un pas."

UN MENTAL SOLIDE

A défaut de victoire, les deux équipes se satisfont de ce qu'elles ont montré : un mental solide. "Au niveau de la mentalité, l'investissement, l'agressivité, la volonté de récupérer le ballon, les joueurs ont été bien présents, assure Albert Emon. Jusqu'ici, il manquait le courage et, ce soir, les joueurs ont prouvé qu'ils avaient cela dans la tête." En d'autres temps, José Anigo, le directeur sportif, parlait de ce que les footballeurs avaient dans le short. Albert Emon se satisfera du jeu plus cérébral de ses joueurs.

Côté parisien aussi, on cherche des raisons d'espérer. Même si l'équipe de la capitale n'a toujours pas gagné dans son stade, Le milieu de terrain Jérôme Rothen, à nouveau rayonnant, veut toujours croire à la renaissance de son équipe. "On a fait un match très solide. Je suis plus rassuré après un match nul comme ça qu'après d'autres matches nuls comme celui contre Sochaux." Son capitaine Sylvain Armand se contente, lui, de la victoire mentale des joueurs parisiens sur eux-mêmes, à défaut de succès face aux Marseillais. "On était menés, mais on n'a pas baissé les bras, on a joué sans s'affoler, ce qui était rare ces derniers temps... On a joué au ballon, c'était un bon match."

Albert Emon est franchement optimiste. "Je peux vous promettre que Marseille terminera dans les trois premiers, fanfaronne-t-il. Je peux le parier avec vous." Albert Emon, pour un entraîneur, est joueur. Après le match, Pape Diouf n'a pas manqué d'évoquer des réglages "technico-tactiques" à peaufiner. "Mais cela n'est pas de mon ressort", a aussitôt précisé le président marseillais. Finalement, Albert Emon ne va peut-être pas passer une quinzaine si tranquille.

tirage Ligue des chamions

Le tirage au sort du premier tour de la Ligue des champions, qui s'est déroulé jeudi 30 août à Monaco, a offert des adversaires de taille aux deux clubs français engagés dans la compétition, l'Olympique lyonnais et l'Olympique de Marseille.

Les Lyonnais, qui faisaient partie du chapeau 1 – les têtes de série étant dans le chapeau 1 –, seront dans le groupe E, en compagnie du FC Barcelone, grand favori de la compétition, des Allemands de Stuttgart et des Glasgow Rangers.


Les groupes de l'édition 2007-2008

Groupe A : Liverpool, Porto, Marseille, Besiktas
Groupe B : Chelsea, Valence, Schalke 04, Rosenborg
Groupe C : Real Madrid, Werder Brême, Lazio Rome, Olympiakos
Groupe D : Milan AC, Benfica, Celtic Glasgow, Shaktar
Groupe E : Barcelone, Lyon, Stuttgart, Glasgow Rangers
Groupe F : Manchester United, AS Rome, Sporting Lisbonne, Dinamo Kiev
Groupe G : Inter Milan, PSV Eindhoven, CSKA Moscou, Fenerbahçe
Groupe H : Arsenal, Seville ou AEK Athènes, Steaua Bucarest, Slavia Prague
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L'OM, troisième tête de série, rencontrera pour sa part Liverpool, le FC Porto et les Turcs du Besiktas dans le groupe A.

Les premiers matchs de la phase de poule auront lieu le 18 septembre.

Les transferts

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Parmi les nombreux transferts de ce mercato estival français, FootMercato a établi une équipe type non exhaustive des recrues les plus efficaces de l’été. Il en sera de même dans les prochains jours pour tous les championnats majeurs européens.

Steve Mandanda (Gardien de but/OM) : arrivé en tant que doublure de Cedric Carasso, l’ancien gardien havrais a su saisir sa chance et a déjà sauvé l’OM de bien mauvais pas cette saison.

Rod Fanni (latéral droit/Rennes) : le virevoltant arrière droit arrivé en provenance de Nice cet été avait la lourde tâche de succéder à Mario Melchiot reparti en Premier League. Déjà auteur de percées décisives, le latéral Rennais devrait exploser cette saison.

Peter Hansson (Défenseur central/Rennes) : chargé de remplacer Gregory Bourillon ou Jacques Faty, parti monnayer leur talent ailleurs, le défenseur international suédois prend peu à peu ses marques pour devenir un élément incontournable de la défense bretonne.

Gaël Givet (Défenseur central/OM) : arrivé contre toute attente à l’OM durant le mois de juin, Gael Givet n’a pas tardé à prendre ses marques avec son ancien coéquipier monégasque Julien Rodriguez. Malgré quelques errements défensifs, cette charnière centrale très expérimentée devrait être d’une efficacité redoutable cette saison.

Fabio Grosso (Défenseur gauche/Lyon) : Le champion du monde italien est le gros transfert de l’été en France. Très offensif, ce défenseur latéral moderne n’a pas une pointe de vitesse extraordinaire, mais possède une qualité de passe très au-dessus de la moyenne. Toutefois, son profil moins physique qu’Éric Abidal pourrait se révéler être un handicap

Carlos Sanchez (Milieu défensif/Valenciennes) : C’est la grosse trouvaille de l’été. Arrivé dans l’anonymat le plus complet en provenance du River Plate Danubio, ce solide milieu de terrain impressionne autant par son impact physique que par sa technique. Le Colombien pourrait être la belle surprise de l’année

Marama Vahirua (FRA/Lorient) : Moribond à Nice, l’ancien pagayeur nantais a retrouvé toutes ses sensations depuis qu’il a débarqué cet été en Bretagne. Déjà auteur de 4 buts, dont un spectaculaire contre Lyon, Marama Vahirua confirme enfin tout le bien que l’on pensait de lui. Actuellement blessé, le tahitien, tantôt milieu tantôt attaquant pourrait être l’une des belles surprises de la saison et l’un des fers de lance d’une équipe lorientaise toujours aussi surprenante...

Alou Diarra (Milieu défensif/Bordeaux) : relancé par Laurent Blanc après une saison difficile à Lyon où il n’a eu que peu sa chance, l’international français retrouve peu à peu ses sensations. Diarra a sur parfaitement faire oublier Rio Mavuba dans un registre différent, mais tout autant efficace

Jérôme Leroy (Milieu /Rennes) : Globe trotteur du football français, Jérôme Leroy a su se relancer la saison passée à Sochaux. Conscient d’avoir tiré le maximum du potentiel sochalien, l’ancien parisien a cru bon d’aller tenter sa chance au sein du très ambitieux stade rennais. Bien lui en a pris puisqu’il fait déjà parti des meilleurs passeurs du championnat.

Wason Renteria (Attaquant/Strasbourg) : L’attaquant colombien prêté par Porto n’a pas mis longtemps à s’adapter à la Ligue 1. Adroit devant le but, cet attaquant complet a déjà scoré trois fois et permet ainsi au club alsacien de se maintenir parmi l’élite.

David Bellion (attaquant/Nice) : Mal utilisé à Nice, l’ancien attaquant de Manchester Utd vit le début de saison le plus accompli de sa carrière. Auteur de quatre buts, Bellion se sent très à l’aise d’une équipe girondine séduisante depuis l’arrivée de Laurent Blanc.

Ricardo (BRE/entraineur) : auréolé d’une victoire en coupe de la Ligue avec Bordeaux, l’excellent Ricardo a débarqué en principauté cet été pour relancer une équipe de Monaco moribonde depuis plusieurs saisons. Fort d’un excellent départ qui le place parmi les leaders de la Ligue 1, Ricardo, qui n’a finalement fait que peu de retouches à l’effectif monégasque fait parti des bonnes surprises du début de saison.

Cette équipe type est uniquement basée sur les performances des joueurs depuis le début de saison et non sur les indemnités de transferts. Il est donc logique de ne pas voir apparaître dans ce classement, Zenden, Kader Keita, Mathieu Bodmer ou encore Karim Ziani qui n’ont pour le moment pas confirmé tous les espoirs placés en eux ou encore Néné, Wiltord ou encore Kluivert arrivés tardivement dans leurs clubs respectifs.