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19/03/2008

Le paris St germain stagne au classement

Vous voyez qu'il n'y pas la crise à Marseille... Je dis ça avant que vous ne me posiez la question..." Le président marseillais Pape Diouf peut plaisanter avec ses anciens collègues journalistes : en accrochant un match nul (1-1) au Parc des Princes, sur le terrain du Paris-Saint-Germain, son club s'est évité une période agitée.



Côté parisien, l'enjeu était exactement le même. Les adversaires d'un soir, clubs toujours ambitieux, n'ont, après un mois d'août marathon (sept rencontres), accroché qu'une seule victoire. Ce qui leur vaut d'émarger aux 13e (PSG) et 15e (OM) places.

Paul Le Guen ne parle pas encore de crise, mais plutôt de bilan "mitigé". Le technicien parisien répète souvent qu'il est là pour construire sur le long terme. "On n'a que 8 points en sept journées. On n'a pas réussi à gagner à domicile. Cela n'est pas suffisant, mais j'ai bon espoir, et je continue à penser que l'on peut travailler sur ces bases-là. Certains sont impatients, mais moi je soutiens les joueurs. S'ils manifestent la même volonté à chaque fois, on peut ambitionner des choses meilleures."

Paul Le Guen possède encore le luxe absolu de l'entraîneur : le temps. Ce n'était pas forcément le cas de son homologue marseillais, Albert Emon. Après la défaite à domicile face à Nice (0-2) dans la semaine, Pape Diouf avait fustigé ses joueurs, les comparant pour certains à des amateurs de "DH" (division d'honneur). Il avait épargné son entraîneur, qui aurait peut-être eu moins de chance après une nouvelle déconvenue.

Après le match, le petit rire d'Albert Emon lorsque fut évoquée la "quinzaine tranquille" qu'il allait pouvoir passer en disait long. Les joueurs marseillais estiment, eux, avoir répondu sur le terrain. "Les propos du président nous ont un peu piqués au vif, expliquait le meneur Samir Nasri. Ce soir, on a fait un pas."

UN MENTAL SOLIDE

A défaut de victoire, les deux équipes se satisfont de ce qu'elles ont montré : un mental solide. "Au niveau de la mentalité, l'investissement, l'agressivité, la volonté de récupérer le ballon, les joueurs ont été bien présents, assure Albert Emon. Jusqu'ici, il manquait le courage et, ce soir, les joueurs ont prouvé qu'ils avaient cela dans la tête." En d'autres temps, José Anigo, le directeur sportif, parlait de ce que les footballeurs avaient dans le short. Albert Emon se satisfera du jeu plus cérébral de ses joueurs.

Côté parisien aussi, on cherche des raisons d'espérer. Même si l'équipe de la capitale n'a toujours pas gagné dans son stade, Le milieu de terrain Jérôme Rothen, à nouveau rayonnant, veut toujours croire à la renaissance de son équipe. "On a fait un match très solide. Je suis plus rassuré après un match nul comme ça qu'après d'autres matches nuls comme celui contre Sochaux." Son capitaine Sylvain Armand se contente, lui, de la victoire mentale des joueurs parisiens sur eux-mêmes, à défaut de succès face aux Marseillais. "On était menés, mais on n'a pas baissé les bras, on a joué sans s'affoler, ce qui était rare ces derniers temps... On a joué au ballon, c'était un bon match."

Albert Emon est franchement optimiste. "Je peux vous promettre que Marseille terminera dans les trois premiers, fanfaronne-t-il. Je peux le parier avec vous." Albert Emon, pour un entraîneur, est joueur. Après le match, Pape Diouf n'a pas manqué d'évoquer des réglages "technico-tactiques" à peaufiner. "Mais cela n'est pas de mon ressort", a aussitôt précisé le président marseillais. Finalement, Albert Emon ne va peut-être pas passer une quinzaine si tranquille.

Commentaires

ça a été une belle saison quand même!

Écrit par : unibet turf | 21/12/2010

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